Devenir chauffeur de taxi en France demande bien plus qu’un simple permis de conduire de catégorie B. Le chemin est balisé par des exigences réglementaires du taxi précises, des démarches méticuleuses auprès de la préfecture, et l’intégration dans un secteur où la concurrence, notamment avec les VTC, ne cesse d’évoluer. Ce guide concret et structuré accompagne tout candidat qui souhaite se lancer dans ce métier : de la description détaillée des formations et tests de connaissances du taxi, aux différences entre salariat vs indépendance, jusqu’à l’obtention de la licence de taxi. Nous abordons la complexité des statuts comme artisan, locataire-gérant ou salarié, l’importance du business plan de taxi, la gestion d’entreprise de taxi, et nous décryptons les subtilités liées à la rémunération du chauffeur de taxi. Ce parcours exigeant nécessite discipline, anticipation des difficultés, et goût pour l’excellence dans le service client du taxi. Voici comment passer la porte des métiers de chauffeur et réussir dans l’univers du transport urbain.
Comprendre les conditions d’accès à la profession de taxi
🚦Pour exercer comme chauffeur de taxi en France, il s’agit d’abord de répondre à toute une série de conditions d’exercice du taxi. Face aux enjeux de sécurité routière et de respect de la réglementation transport public, les autorités exigent une préparation solide et un engagement indiscutable à fournir un service irréprochable. Cette étape est capitale pour chaque candidat désireux de rejoindre la profession.
✅ Posséder un permis de conduire de catégorie B valide depuis au moins 3 ans, avec un examen du permis de conduire réussi et sans infraction majeure.
🥼 Présenter un contrôle médical du chauffeur délivré par un médecin agréé, garantissant l’aptitude à la conduite professionnelle et aux métiers de chauffeur.
🔒 Fournir un extrait de casier judiciaire vierge (bulletin n°2), indispensable pour démontrer la compatibilité avec la responsabilité civile professionnelle.
⌛ Valider une formation à la prévention et aux secours (PSC1), la maîtrise des gestes d’urgence étant obligatoire dans de nombreux cas de figure.
📚 Réussir un examen de chauffeur de taxi, comprenant des épreuves théoriques et pratiques, pour obtenir le certificat de capacité professionnelle.
🏛️ Réaliser l’ensemble des démarches administratives du taxi auprès de la préfecture, dont la demande de carte professionnelle de taxi.
🚗 Justifier d’une assurance du véhicule de taxi conforme aux exigences et immatriculer le véhicule dans la catégorie transport public particulier de personnes.
Ce processus a pour vocation de s’assurer que seuls les profils motivés, rigoureux et dotés des compétences requises du chauffeur puissent exercer dans un secteur sensible. Gardez en tête qu’à chaque étape, la préfecture garde un droit de regard strict sur la conformité de votre dossier.

Les critères légaux indispensables
Avant même d’aborder l’examen, il est obligatoire de s’assurer de l’éligibilité du candidat. Les critères légaux couvrent plusieurs éléments :
📄 Un permis de conduire de catégorie B en cours de validité.
🩺 Un contrôle médical du chauffeur délivré par un professionnel de santé agréé par la préfecture.
🚫 Absence de condamnations incompatibles sur le casier judiciaire.
💉 Attestation de réalisation de la formation à la prévention et aux secours (PSC1).
🎓 Possession du certificat de capacité professionnelle, acquis via l’examen du taxi.
La conformité à ces critères est minutieusement vérifiée lors de la demande de carte professionnelle, et tout manquement entraîne un refus immédiat de la procédure auprès de la préfecture.
L’examen d’habilitation : réussir l’épreuve clé
🎯Passer l’examen de capacité professionnelle de taxi reste une étape incontournable. Il comprend généralement deux parties : une épreuve théorique (réglementation, sécurité routière, tarification du taxi, géographie locale) et une épreuve pratique (conduite et mise en situation avec un véhicule). Les taux de réussite sont variables selon les départements, Paris étant réputée plus exigeante sur certains points. Les centres de formation comme G7 Taxi ou les CMA préparent efficacement à cette étape, tout comme les formations accélérées. Bien préparer cet examen permet d’anticiper les difficultés et d’acquérir les compétences requises du chauffeur, décisives pour l’obtention de la carte professionnelle.
Exigences médicales et sécuritaires
🔍La santé du conducteur professionnel est placée sous le contrôle médical du chauffeur via un certificat médical délivré par un médecin agréé. Ce document, remis à la préfecture lors de la demande de carte professionnelle, doit être renouvelé régulièrement, garantissant une aptitude permanente à la conduite et une sécurité optimale pour les clients. De plus, seule une absence de mentions incompatibles au casier judiciaire permet d’exercer dans les règles du métier de chauffeur.
Choisir son statut professionnel : artisan, salarié ou locataire-gérant
🚕Le statut professionnel du taxi influence profondément la carrière du conducteur. À chaque statut correspondent des niveaux différents de liberté, de revenus et de responsabilités dans la gestion quotidienne. La question du salariat vs indépendance se pose avec acuité, notamment à Paris où chaque option est très structurée. Pour guider ce choix, voici un tableau comparatif détaillé :
Statut 🏷️ | Liberté 👤 | Investissement 💰 | Sécurité 🛡️ | Gestion administrative 📊 |
---|---|---|---|---|
Artisan indépendant | Totale | Élevé (achat licence, véhicule, charges) | Faible | Complet (comptabilité, licence, assurance) |
Salarié | Faible | Nul (véhicule fourni) | Forte (salaire, avantages sociaux) | Réduite (contrat de travail de taxi, horaires imposés) |
Locataire-gérant | Modérée | Moyen (location de licence, location voiture) | Moyenne | Partagée (gestion semi-indépendante) |
Taxiteur en entreprise | Variable | Selon contrat | Dépend du type de contrat et volume d’activité | Déléguée (recrutement dans les sociétés de taxi) |
🧑💼 Artisan indépendant : investit, gère son activité, mais assume tous les risques.
👔 Salarié : bénéficie d’un salaire stable mais d’une autonomie réduite.
🤝 Locataire-gérant : équilibre entre indépendance et contrainte financière via la location de licence.
Ce choix détermine structurellement le quotidien et les perspectives du chauffeur souhaitant devenir acteur du transport urbain.
Le statut artisan indépendant
Ce statut implique de posséder une licence à son nom, de gérer son propre véhicule et l’ensemble des démarches administratives du taxi. L’entrepreneuriat dans le taxi offre une liberté totale sur la planification du travail, la tarification dans le cadre réglementé, la gestion du service client du taxi et le choix de la clientèle (y compris taxis conventionnés). Mais il nécessite un investissement conséquent : achat de la licence, gestion d’entreprise de taxi, assurance du véhicule de taxi, et acquisition des équipements de véhicules de taxi (taximètre, plaque de taxi, signalétique). Un bon business plan est crucial pour anticiper la rentabilité et les charges à Paris, en région ou dans les zones touristiques.
Le statut salarié : sécurité et contraintes
Devenir salarié comme chauffeur de taxi dans une société reconnue (G7 Taxi, grande centrale parisienne ou groupe régional) offre un cadre rassurant. L’employeur fournit le véhicule, gère la maintenance et la tarification du taxi, imbrique le chauffeur dans un contrat de travail de taxi en bonne et due forme, avec fiche de paie, avantages sociaux, droits à la formation continue via le centre de formation de l’entreprise. Les contraintes ? Moins de liberté sur les horaires et la zone de prise en charge, une gestion du planning imposée, et parfois des objectifs de course. Ce choix plaît à ceux qui préfèrent la sécurité et la stabilité du salaire fixe, tout en découvrant le métier sans investissement initial important.
Le statut locataire-gérant : compromis entre liberté et investissement
Le locataire-gérant allie souplesse et moindre prise de risque : il exerce comme indépendant mais loue la licence (autorisation préfectorale) auprès d’un titulaire ou d’une commune, et paie un loyer mensuel pour la location de licence (licence ADS, autorisation de stationnement de taxi). Cela permet d’accéder au métier de taxi sans l’investissement massif lié à l’achat pur et simple. L’indépendance est réelle, mais la rentabilité dépend du montant de la location, du volume d’activité et de la capacité à gérer aussi bien l’administratif que la relation client.
La licence ADS : un actif clé et une barrière à l’entrée
🎫L’autorisation de stationnement de taxi (ou licence ADS) est le sésame pour circuler, s’arrêter sur les stations de taxi et charger des clients à la volée. Elle fait figure de barrière d’accès majeure à la profession, en raison du coût élevé, du nombre limité de licences délivrées par chaque mairie, et de la réglementation stricte qui l’entoure.
📈 Nombre de licences limité dans chaque ville, Paris en tête.
📑 Attribution après inscription sur liste d’attente ou achat/cession entre professionnels sous contrôle de la préfecture (souvent via la CMA ou la mairie).
💰 Prix variant de 30 000 à 200 000 euros voire plus dans des zones à fort potentiel (à Paris ou dans les grandes agglomérations).
🔎 Démarches longues et rigoureuses : contrôle des antécédents, demande de carte professionnelle de taxi, inscription auprès de la préfecture, validation de l’assurance responsabilité civile.
Qu’est-ce que la licence ADS ?
La licence ADS (Autorisation De Stationnement), aussi appelée licence de taxi, autorise le conducteur à stationner sur une station de taxi et à effectuer un transport de clients sans réservation préalable. Elle se distingue par sa rareté et sa valeur patrimoniale : une licence peut être transmise, cédée ou vendue—sous contrôle de la mairie ou de la Société Nationale des Chauffeurs de Taxi. Elle doit obligatoirement être affichée sur le véhicule concerné, avec la plaque de taxi correspondante.
Coût et modalités d’obtention
L’acquisition de la licence relève du parcours du combattant : longue inscription sur liste d’attente en mairie ou achat direct à un titulaire souhaitant céder son droit (option courante à Paris, où la Mairie gère une base de données actualisée). Le prix dépend de la zone géographique, du volume d’activité potentiel et de l’état du marché. À Paris, la licence frôle fréquemment les 200 000 euros. Il est aussi possible, sous conditions, de louer une licence via un contrat homologué. La gestion de la demande et des cessions est placée sous la surveillance de la préfecture de police à Paris ou de la mairie dans d’autres villes.
Alternatives à l’achat : la location et ses enjeux
La location de licence permet à un nouveau chauffeur d’entrer sur le marché plus facilement, mais elle induit un coût mensuel non négligeable. Cet investissement doit être analysé dans la rentabilité générale du business plan de taxi, car la location limite l’accumulation de patrimoine—mais offre un accès rapide à l’activité.

Se préparer et se former : clés de la réussite professionnelle
🎓Réussir comme taxi repose sur une préparation sans faille : la formation adaptée au chauffeur de taxi est vitale pour réussir l’examen, s’adapter aux évolutions constantes du secteur, renforcer la gestion d’entreprise de taxi et naviguer les subtilités du service client du taxi. Des formations ciblées, accessibles auprès des CMA ou d’un centre de formation agréé, couvrent l’ensemble des compétences, de la conduite professionnelle aux aspects administratifs.
Formation 🎓 | Obligatoire ✅ | Contenu principal 📚 | Organisme 🏫 | Durée estimée ⏳ |
---|---|---|---|---|
Formation initiale taxi | Oui | Préparation à l’examen, réglementation, sécurité routière, tarification du taxi | CMA, centre de formation privé, G7 Taxi | 70 à 150 h |
Premiers secours (PSC1) | Oui | Gestes de secours, gestion des situations d’urgence | Associations agréées (Croix-Rouge, Protection Civile) | 7 h |
Formation continue | Oui (tous les 5 ans) | Mise à niveau, nouvelles technologies, réglementation transport public | CMA, G7 Academy, Ministère de la Transition écologique | 14 à 21 h |
Formation passerelle VTC → Taxi | Non | Adaptation métier, spécificités du taxi vs VTC | Organismes privés spécialisés | 30 à 50 h |
Formations obligatoires et complémentaires
La formation initiale, validée par les CMA ou des organismes agréés, cible tout autant l’aspect sécurité que la maîtrise de la réglementation transport public. Les cours de conduite professionnelle se doublent d’ateliers sur l’équipement des véhicules de taxi, la connaissance géographique et la sensibilisation au service client. Divers stages de mobilité interdépartementale existent, facilitant la mobilité entre zones. Pour les chauffeurs venant du secteur VTC, des formations accélérées sont disponibles, réduisant la durée grâce à la reconnaissance des acquis. Enfin, la formation continue tous les cinq ans garantit un maintien des compétences et une adaptation aux nouvelles attentes du client.
Accompagnement à la gestion et à l’entrepreneuriat
🗃️ Se lancer implique plus que le savoir-conduire : maîtriser la gestion va de pair avec une compréhension de la comptabilité, du suivi administratif et du marketing local. Les CMA, France Travail, Pôle emploi et de nombreuses chambres consulaires accompagnent la création d’entreprise, aident à rédiger un business plan solide, et aiguillent vers les bonnes pratiques d’affiliation ou de conventionnement (notamment pour les taxis conventionnés santé). La gestion d’entreprise de taxi, la gestion de la tarification réglementée, et la veille sur les évolutions numériques figurent parmi les modules enseignés.
Innovations pédagogiques et digitalisation des formations
🖥️Depuis 2024, la formation adaptée au chauffeur de taxi se digitalise : simulateurs de conduite réalistes, plateformes d’e-learning, réalité virtuelle pour s’entraîner à la tarification du taxi ou à la gestion du service client. Des offres hybrides allient présentiel et modules en ligne, rendant la préparation plus flexible et performante, notamment pour ceux qui souhaitent se former tout en débutant l’activité.
Faire face à la concurrence des VTC : adaptation et différenciation
🚗L’irruption des VTC (véhicules de transport avec chauffeur) a redéfini le paysage du transport urbain. Pour les taxis, il s’agit d’innover tout en mettant en avant leurs atouts intrinsèques par rapport à Uber et consorts.
🥇 Prise en charge immédiate possible (station de taxi, rues, arrêts ad hoc).
📱 Équipement des véhicules de taxi : taximètre, terminal CB, applications propriétaires.
⚖️ Tarification réglementée, ce qui sécurise le client sur le prix.
🤕 Missions spécifiques : taxis conventionnés (transports médicaux, PMR, collectivités).
Différences fondamentales entre taxi et VTC
Le taxi se distingue par l’accès à la station de taxi, l’application d’une tarification réglementée, le droit d’utiliser la voie réservée et de charger les clients à la volée. Le VTC travaille exclusivement sur réservation, avec une tarification libre et sans autorisation de stationnement de taxi. La coexistence implique une adaptation constante, d’autant que la distinction est fortement surveillée par la préfecture et le Ministère de la Transition écologique.
Stratégies de modernisation des taxis
Pour rester compétitifs, les taxis multiplient les innovations :
📲 Ajout d’applications mobiles (G7 Taxi, sites officiels des compagnies locales) pour permettre au client de réserver en ligne.
💳 Généralisation des terminaux de paiement embarqués.
🛣️ Développement de services spécialisés : transport touristique, taxis conventionnés santé, circuits aéroport.
🛠️ Mise à jour régulière de l’équipement des véhicules de taxi pour répondre aux attentes, y compris nouvelles normes de sécurité et confort.
Cette modernisation répond aux attentes du client et contribue à préserver l’avantage compétitif face à des plateformes comme Uber ou d’autres opérateurs VTC qui séduisent par leur simplicité d’utilisation.
Coopérations et coexistence entre taxis et VTC
Face aux tensions du marché, de plus en plus de chauffeurs cumulent les deux activités—sous réserve de respecter les règles propres à chaque profession et d’obtenir l’autorisation préfectorale pour chaque véhicule utilisé. À Paris, la Mairie et la Préfecture de police surveillent les pratiques mais favorisent aussi la coopération : mutualisation d’applis, services partagés lors d’événements, conventions avec les entreprises pour garantir un volume d’activité stable. Cette coexistence stimule la diversification et le recrutement dans les sociétés de taxi.
Démarches administratives et formalités indispensables
📝Intégrer le monde du taxi suppose de franchir plusieurs étapes administratives, chacune sous la supervision de la préfecture ou d’un organisme agréé. L’exemple de Julie, jeune diplômée en reconversion à Paris, illustre ce parcours : entre stage de mobilité interdépartementale et attente de la carte professionnelle, chaque étape a ses délais et ses codes.
📋 Inscription à l’examen dans un centre agréé, avec dossier administratif complet.
🗂️ Obtention de la carte professionnelle auprès de la préfecture.
🚗 Immatriculation du véhicule en taxi (VTC ou taxi, selon l’activité exercée).
📄 Souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle et à une assurance du véhicule de taxi adaptée.
🧾 Achat, location ou cession de la licence ADS auprès de la mairie ou d’un titulaire (enregistrement obligatoire sur la liste des licences).
🔖 Affichage de la plaque de taxi et des documents obligatoires dans le véhicule.
Inscription à l’examen et obtention de la carte professionnelle
L’inscription à l’examen passe par la CMA ou une société de formation (G7 Taxi, centres privés agréés). Il faut fournir une copie du permis, un certificat médical, l’attestation de formation PSC1 et un extrait de casier judiciaire récent. Une fois l’examen réussi, la demande de carte professionnelle de taxi s’effectue auprès de la préfecture, avec des délais susceptibles de varier de quelques semaines à plusieurs mois selon le département. Ce sésame, valable sur tout le territoire français, doit être renouvelé régulièrement.
Demande et gestion de la licence ADS
L’acquisition ou la location de la licence se fait auprès de la mairie ou via la préfecture pour Paris. Il est possible de s’inscrire sur la liste d’attente officielle ou de signer un contrat de location ou de cession. La gestion administrative impose ensuite de tenir à jour l’affichage, la conformité de la plaque de taxi, et de signaler toute cessation ou changement de statut à la préfecture.
Immatriculation et obligations légales selon le statut
👨💼 Artisan : Immatriculation en auto-entrepreneur ou entreprise individuelle via la CMA, inscription au registre du commerce, déclaration de l’activité à la préfecture.
👔 Salarié : Signature d’un contrat de travail de taxi avec l’employeur, déclaration à l’Urssaf gérée par l’entreprise, respect du volume d’heures et du planning.
🔄 Locataire-gérant : Signature du contrat de location, déclaration de début d’activité indépendante, gestion des obligations fiscales et sociales.
FAQ
Quelles sont les conditions pour passer l’examen de taxi ?
Pour s’inscrire à l’examen de chauffeur de taxi, il faut présenter un permis de conduire catégorie B en cours de validité depuis trois ans, justifier d’un certificat médical agréé attestant de l’aptitude physique, avoir un casier judiciaire vierge et fournir l’attestation de formation aux premiers secours. La préfecture exige aussi une copie complète du dossier administratif pour valider la demande de carte professionnelle.
Quel est le coût moyen pour devenir chauffeur de taxi ?
Le coût total dépend de la formation initiale (de 1 500 à 3 000 EUR), des frais d’examen et de l’achat ou location de la licence ADS. À Paris, acheter une licence représente un investissement de 30 000 à 200 000 EUR. Louer une licence revient à quelques centaines d’euros par mois, à intégrer dans le business plan. Il faut aussi ajouter les coûts du véhicule, de l’assurance du véhicule de taxi, de la carte professionnelle et de la gestion courante.
Peut-on exercer comme taxi et VTC en même temps ?
Oui, à condition de respecter la réglementation de chaque profession : il faut deux cartes professionnelles distinctes, des contrats adaptés à chaque statut (taxi/VTC), et deux véhicules ou aménagements bien différenciés selon la réglementation transport public. De plus en plus de chauffeurs font ce choix, permettant une diversification de l’activité et un lissage des revenus en cas de baisse de la demande sur l’un ou l’autre secteur.
Quelle formation choisir pour réussir rapidement ?
Les formations accélérées, en particulier pour les chauffeurs de VTC souhaitant devenir taxi, permettent de valider rapidement les blocs de compétences et de se préparer efficacement à l’examen du taxi. Les candidats venant de métiers annexes (logistique, transports) tirent profit de parcours adaptés, mêlant présentiel et modules en ligne pour gagner en flexibilité. Le choix du centre (CMA, centre privé, G7 Academy) dépendra du profil et du niveau initial de chacun.

Formé sur le terrain et non sur les bancs d’école, j’ai appris la mécanique dans le bruit, la chaleur et la précision du geste répété. Ma spécialité : repérer ce qui cloche avant que ça casse. Sur Ridemeka, je parle concret. Pas de théorie, juste des conseils pour prolonger la vie de votre véhicule sans exploser votre budget. La mécanique, quand elle est bien comprise, devient un levier d’autonomie.