Malus écologique 2025 – calcul et barème pour voitures neuves et importées

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Clara

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Chaque jour, le calcul du malus écologique occupe de plus en plus l’esprit des acheteurs de voitures neuves 🚗 ou de ceux qui envisagent l’importation de véhicules en France 🇫🇷. Avec la montée en puissance de la taxation sur les émissions et la mise en œuvre de la taxe CO2 sur le véhicule ainsi que du malus au poids, la législation évolue rapidement, rendant parfois complexe la gestion du budget automobile. Ce guide détaille les clefs d’un calcul du malus final précis, tout en expliquant les cas courants d’exonérations de malus, de réduction du malus ou d’abattement selon les situations spécifiques de chaque acheteur ou famille.

Comprendre la fiscalité automobile : différences entre la taxe CO2 et la taxe sur la masse

💰 La taxe CO2 sur le véhicule représente le volet principal de la taxe sur les véhicules polluants appliquée dès l’acquisition d’un véhicule neuf ou lors d’une première d’immatriculation en France après une importation 🌍. Depuis l’instauration du malus à l’achat en 2008, cette fiscalité s’est densifiée avec un second pilier : le malus au poids ⚖️. Celui-ci concerne les véhicules dépassant un certain seuil de masse en ordre de marche, en complément au critère environnemental lié aux émissions de CO2 WLTP.

Le malus s’applique principalement lors de la mise en circulation d’un véhicule en France, avec une généralisation progressive vers les anciennes immatriculations et certains véhicules d’occasion à partir de 2026. Le dispositif, fruit des réformes fiscales automobiles successives, vise à orienter le marché vers des véhicules propres et une mobilité durable 🌿, tout en soutenant un équilibre entre politique environnementale, équité fiscale et soutien à l’innovation.

Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le malus écologique 2025 : calcul, barème, et implications pour les voitures neuves et importées. Informez-vous sur les critères qui impactent ce supplément fiscal et comment optimiser votre choix automobile.

Quels types de véhicules sont concernés par la réglementation actuelle ?

La législation distingue plusieurs catégories de véhicules soumis à la fiscalité écologique. Les plus concernés restent :

  • 🚗 Voitures particulières de catégorie M1 (genre VP sur la carte grise)

  • 🚌 Certains véhicules utilitaires légers (catégorie N1, genre CTTE), uniquement s’ils sont équipés d’au moins 5 places pour le transport de voyageurs

  • ⚠️ Exceptions : les camionnettes, véhicules à carrosserie spécifique (remontées mécaniques), ou certains utilitaires pur transport de marchandises ne sont pas soumis à la taxation

Ces définitions se matérialisent sur le certificat d’immatriculation (ou carte grise), en priorité via les cases J, J1, J2 et J3 qui précisent la catégorie, le genre et éventuellement la version du véhicule. Il est essentiel d’examiner ces rubriques avant toute démarche de calcul pour éviter une mauvaise surprise fiscale.

Un exemple typique : une berline neuve de la catégorie M1, genre VP, avec 7 places, sera soumise à la double taxation si elle dépasse les seuils d’émissions et de masse. En revanche, une camionnette utilisée exclusivement pour des activités professionnelles ou de livraison échappe au dispositif. Cette distinction influence directement le montant des taxes au moment de l’achat.

Quels critères administratifs déterminent l’application de la taxe ?

Pour déterminer l’éligibilité à la taxe CO2 et/ou au malus au poids, de multiples critères entrent en ligne de compte. La date de première mise en circulation (case B du certificat), la nature de l’importation (normes européennes ou réception nationale), ainsi que la carrosserie mentionnée à la case J3 pèsent lourd dans la balance.

Les explications sur les taxes précisent également les conditions d’exonération, comme pour certains hybrids rechargeables, ou spécificités selon usage (professionnel, tourisme, etc.). Une attention particulière portée à la carte grise évite toute confusion entre voiture de tourisme (soumise au malus) et utilitaire (potentiellement exempté).

En cas d’importation de véhicules ou de véhicules issus des anciennes immatriculations étrangères, la législation analyse la réception communautaire (normes européennes) ou non, la puissance administrative (CV fiscaux), et applique éventuellement un coefficient de décote pour tempérer la charge fiscale des voitures d’occasion. Ce mécanisme vise à éviter une double taxation excessive en cas de véhicule déjà soumis à une taxe à l’étranger.

Calculer la taxe basée sur les émissions de dioxyde de carbone : barèmes et évolutions

Depuis la généralisation de la norme WLTP, le barème des taxes a été rehaussé pour coller à la réalité des mesures de co₂. Le taux d’émission individuel, reporté à la case V7 du certificat d’immatriculation, fait foi : il détermine le seuil de déclenchement et la tranche d’application du malus à l’achat.

L’impact environnemental de chaque voiture est donc directement lié au calcul du malus, selon des seuils qui réduisent sensiblement la marge tolérée. Ce barème s’actualise régulièrement pour tenir compte de la courbe de transition écologique et du marché automobile en France.

La norme WLTP et l’évolution des seuils d’émission à surveiller

Le passage à la norme wltp en mars 2020 a marqué une rupture. Les chiffres, plus proches des conditions réelles d’utilisation, ont vu les émissions de CO2 WLTP s’élever par rapport à l’ancienne méthode NEDC. Cela a eu un impact direct sur le calcul du malus écologique et sur le nombre de véhicules concernés.

Les seuils d’application du malus changent chaque année pour accentuer la pression fiscale sur les modèles les plus polluants :

  • 🌿 Seuil d’entrée du malus : 118 g/km de CO₂ en 2025, abaissement prévu à 116 g/km en 2026

  • 💰 Montant maximal : fixé à 70 000 € à partir de mars 2025

  • ⚠️ Différences selon l’année d’immatriculation (barème du malus 2025)

Le tableau suivant illustre l’évolution du barème pour les seuils clés :

Année d’immatriculation 🚗

Seuil d’émission déclencheur 🌿

Montant maximal 💰

Norme de mesure

2024

119 g/km

60 000 €

NEDC/WLTP

2025

118 g/km

70 000 €

WLTP

2026

116 g/km

70 000 €

WLTP

2027

114 g/km

70 000 €

WLTP

Ces ajustements traduisent l’historique de la taxation en matière de politique écologique automobile, intensifiant le pilotage du marché vers des modèles plus sobres.

Plafond rehaussé : quelles conséquences pour les acheteurs ?

Depuis mars 2025, l’instauration d’un plafond commun de 70 000 € pour le malus CO₂ et le malus au poids bouleverse l’impact économique de l’achat d’un véhicule luxueux ou surmotorisé. Ce plafond évite une explosion de la charge fiscale des voitures familialess ou sportives tout en maintenant la dissuasion sur les modèles les plus pénalisants pour l’environnement.

Par exemple, un SUV thermique affichant 220 g/km de CO₂ et 2100 kg de masse pourrait atteindre ce plafond dès la première mise en circulation. L’addition de ces taxes doit donc être anticipée lors de l’estimation du budget automobile ou du choix d’une stratégie d’approvisionnement en flotte.

Comment lire le certificat d’immatriculation pour connaître la catégorie du véhicule ?

La lecture de la carte grise reste essentielle pour comprendre l’exposition de chaque voiture à la fiscalité écologique :

  • 📄 Case J : catégorie du véhicule (M1, N1, etc.)

  • 🚙 Case J1-J3 : genre et carrosserie (VP, CTTE, SUV, etc.)

  • 🌿 Case V7 : taux d’émission CO₂ (g/km)

Un contrôle attentif permet d’anticiper le calcul du malus final, en évitant les confusions sur les cas particuliers, par exemple un utilitaire réaménagé en véhicule de tourisme qui pourrait devenir assujetti au malus à la première mise à jour de sa carte grise.

C’est ici que l’utilisation du simulateur de malus prend tout son sens : en saisissant l’ensemble de ces données, il devient possible d’obtenir une estimation précise et personnalisée, intégrant les multiples normes de taxation et leur évolution.

Taxation fondée sur le poids : fonctionnement, tranches et exceptions

⚖️ La taxe sur la masse s’ajoute depuis 2022 pour les véhicules de type M1 et certains N1, une fois la barre des 1600 kg franchie (ou 1500 kg dès 2026). Ce malus, progressif par tranche de 100 kg supplémentaires, s’applique de façon cumulative avec celui sur les émissions. On parle bien d’ancienneté de l’immatriculation et de l’extension future aux véhicules d’occasion en France pour 2026, ce qui annonce une généralisation de la taxation sur les véhicules polluants.

Le malus au poids, motivé par la volonté de réduction de l’impact environnemental global du parc automobile, pénalise les gros modèles misant sur la puissance ou un confort de SUV, qui génèrent des coûts additionnels d’immatriculation et alourdissent la fiscalité écologique sur les véhicules neufs et importés.

Explications sur la notion de masse en ordre de marche et prise en compte de la loi

La masse en ordre de marche correspond au poids du véhicule prêt à rouler : conducteur (estimé à 75 kg), fluides, carburant, équipements de série, etc. Ce chiffre-clé se trouve à la case G du certificat d’immatriculation et doit être distingué du poids à vide ou du PTAC.

La fiscalité évolue : le seuil passera à 1500 kg en 2026, touchant davantage de modèles familiaux et SUV. Pour nombre d’acheteurs, le suivi de ces évolutions s’avère déterminant dans le choix d’un modèle compatible avec leur budget automobile.

Le tableau récapitulatif met en lumière les principales tranches pour le malus au poids :

Seuil de masse ⚖️

Montant par tranche 💰

Année d’application 📆

Voitures concernées 🚗

1600 à 1700 kg

10 €/kg

2025

SUV, Grand monospace

1701 à 1800 kg

15 €/kg

2025

SUV, utilitaire lourd

1801 à 1900 kg

20 €/kg

2025

4×4 familiaux, gros utilitaires

+ de 1900 kg

25 €/kg

2025

Véhicules haut de gamme

À chaque tranche franchie, une partie du surcoût s’ajoute au calcul du malus écologique, jusqu’au plafond global. Cette progressivité pousse les marques à alléger leurs gammes pour rester compétitives.

Les véhicules hybrides, électriques ou particuliers face au malus sur la masse ⚖️

Parmi les grandes avancées des réformes fiscales automobiles, la place réservée aux voitures électriques ♻️ et à hydrogène, ainsi qu’aux hybrides rechargeables (50 km d’autonomie électrique minimum), reste déterminante. Ces véhicules propres bénéficient d’exonérations de malus sur le critère du poids et sont immunisés sur l’aspect CO₂, ce qui favorise leur adoption.

Certains véhicules familiaux ou adaptés au transport de personnes à mobilité réduite profitent d’un abattement pondéré, indispensable pour éviter de pénaliser les familles 👨‍👩‍👧‍👦 ou les situations de handicap ♿.

  • ✅ Véhicules accessibles aux fauteuils roulants : exonérés

  • ✅ Hybrides rechargeables (si autonomie suffisante) : exemption totale ou partielle

  • 🌿 Voitures à bi-carburation superéthanol E85 : abattement de 40 % du malus poids

Un soin tout particulier doit donc être porté à l’examen des spécificités d’usage du véhicule avant toute démarche, afin d’activer les bons leviers d’aides à l’achat ou de réduction du malus.

Exonérations, réductions et démarches : qui paie moins ou pas du tout ?

Face à la hausse des taxes, de nombreux dispositifs d’exonérations pour handicap, d’abattement familial ou de modulation pour véhicules utilisant des carburants alternatifs existent. La notion de budget automobile reste alors centrale, notamment pour les familles nombreuses ou les consommateurs investis dans la mobilité durable.

Les situations d’abattement pour carburants alternatifs comme le superéthanol E85 ✅

Les véhicules équipés pour fonctionner intégralement ou partiellement au superéthanol E85 profitent d’une réduction du malus pouvant atteindre 40 % tant sur le CO₂ que sur le poids. Ce soutien vise à encourager l’acquisition de versions moins polluantes et à soutenir le développement des infrastructures compatibles. Les véhicules flexfuel constituent un cas d’école d’impact sur le marché automobile généré par une adaptation rapide de la demande face à un avantage fiscal concret.

Points à vérifier pour bénéficier de cette réduction :

  • ✅ Homologation officielle bi-carburation sur la carte grise (case P3)

  • ✅ Montant du malus CO₂ et poids ajusté automatiquement lors de la demande d’immatriculation

  • 📝 Conservation des documents nécessaires à toute vérification ultérieure

Le législateur a voulu favoriser par cette mesure les investissements dans les technologies de carburation alternatives, pesant sur le calcul du malus final et réduisant in fine les coûts d’utilisation sur la durée de vie du véhicule.

Remboursement et exonération pour familles nombreuses, personnes titulaires de la carte mobilité inclusion 👨‍👩‍👧‍👦♿

Il existe des exonérations pour handicap ou familles nombreuses si les conditions sont réunies. Pour les personnes handicapées avec la mention « invalidité » sur leur carte mobilité inclusion, ou les familles avec au moins trois enfants à charge, un abattement applicable au calcul du malus écologique est offert.

Pour les familles, la réduction porte sur une partie du montant par enfant à partir du 3e, sous réserve que le véhicule dispose d’au moins 5 places et que l’usage familial soit avéré dès la première mise en circulation.

Le remboursement ou la réduction du malus nécessite parfois un dépôt de dossier dans les 6 mois suivant la date d’immatriculation, appuyé par les justificatifs suivants :

  • 👨‍👩‍👧‍👦 Livret de famille et justificatif de domicile

  • ♿ Carte mobilité inclusion ou attestation délivrée par un centre d’autonomie

  • 🚗 Certificat d’immatriculation nominatif

La vigilance sur la complétude du dossier conditionne la réussite de la demande de remboursement ou d’exonération.

Quelles pièces justificatives fournir et quand déposer sa demande ?

Dès l’immatriculation, les démarches commencent. Les documents nécessaires à prévoir sont : certificat d’immatriculation, attestation de composition familiale, justificatif d’invalidité ou de handicap, preuve de paiement de la taxe initiale.

La demande de remboursement ou d’exonération se fait soit lors de la démarche en ligne (ANTS), soit auprès de la préfecture dans un délai n’excédant pas six mois après mise en circulation. En cas d’oubli ou de dossier incomplet, l’avantage fiscal n’est plus acquis au-delà de ce délai.

Tout acheteur peut donc optimiser sa charge en anticipant les démarches administratives et en s’assurant de disposer de l’ensemble des justificatifs le jour de la mise en circulation.

FAQ

Comment connaître le montant total à payer pour un véhicule importé ?

Pour un véhicule importé, le malus se calcule en tenant compte de la date de première immatriculation à l’étranger, du taux d’émission CO₂ selon la norme WLTP, et d’un coefficient de décote lié à l’ancienneté. Ce coefficient minore la taxe CO2 sur le véhicule en fonction du nombre d’années écoulées. Si le véhicule répond aux normes européennes, le malus repose sur le taux réel d’émission ; sinon, une taxation par puissance administrative s’applique. Utiliser un simulateur en ligne, en intégrant ces données, permet d’avoir un aperçu global du montant et d’éviter les écarts lors de l’d’immatriculation en France.

Quel simulateur utiliser pour estimer les taxes applicables ?

Le simulateur de malus proposé par l’ANTS ou certains sites spécialisés guide l’acheteur pas à pas. En saisissant le taux d’émission CO₂ WLTP, la masse, la catégorie du véhicule et l’origine (France ou importation), l’outil calcule l’ensemble des taxes (CO₂, poids, exonérations), y compris les coûts additionnels d’immatriculation. Ces simulateurs sont mis à jour lors de l’annonce de toute réformes à venir, assurant une estimation fiable pour planifier son achat et éviter les mauvaises surprises.

Quels changements seront appliqués à la réglementation en 2025 et 2026 ?

Les réformes fiscales automobiles entraînent un durcissement progressif de la fiscalité écologique. En 2025, le seuil d’entrée du malus CO₂ passe à 118 g/km, le plafond grimpe à 70 000 €. En 2026, abaissement du seuil du malus au poids à 1500 kg et extension du dispositif aux véhicules d’occasion. La suppression des anciennes taxes annexes (taxe annuelle abrogée en 2021) simplifie les démarches, mais le barème des taxes reste exigeant. Les acheteurs doivent donc veiller à anticiper ces évolutions dans leur calcul ou leur stratégie d’approvisionnement.

Comment bénéficier d’une réduction ou d’une exonération selon la situation ?

Pour activer une réduction ou une exonération, il est essentiel de vérifier l’éligibilité de la situation (famille nombreuse, handicap, véhicule E85) et de rassembler les documents nécessaires rapidement. Les demandes de remboursement se font auprès de l’ANTS ou des services préfectoraux, dans les six mois suivant la date de mise en circulation. Les exonérations sont alors appliquées rétroactivement ou lors de l’émission de la nouvelle carte grise, modulant ainsi la charge fiscale.

Quels impacts du cumul de la taxe CO2 et de la taxe sur la masse sur le coût du véhicule ?

Le cumul des deux volets du malus peut faire bondir le montant total jusqu’à 70 000 € ; il alourdit significativement le coût d’achat de certains modèles puissants ou lourds. Pour les flottes professionnelles ou les familles, cette règle modifie les choix de modèles et favorise la montée des véhicules propres ou des versions optimisées pour la mobilité durable. Le recours systématique à un simulateur reste la meilleure parade pour arbitrer intelligemment entre performance, fiscalité et respect de l’environnement.

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